I/ Le Dopage d)
Dépistage, contrôle du dopage et peines encourues pour les cyclistes dopés
Durant le Tour de France, les contrôles antidopages s’effectuent selon un règlement bien précis et sont très réguliers.
Tout d’abord, n’importe quel cycliste du Tour de France peut être amené à être contrôlé.
Le sportif peut être, soit tiré au sort, soit choisit en fonction de son classement général ou de ses résultats. Les réglementations changent en fonction des années : certaines années les 20 premiers peuvent être systématiquement contrôlés à chaque étape, d’autres années se sont des cyclistes tirés au sort qui sont contrôlés.
Ensuite, vient le temps des analyses, en effet, des spécialistes recherchent dans le sang ,ou l’urine des cyclistes, la trace de produits ou substances interdites. Ces produits ou substances sont fixés par le décret n° 2011-1947 du 23 décembre 2011 du Tour de France.
Lors du contrôle, l’urine est systématiquement prélevée sur le cyclistes contrôlé. Depuis quelques années, la procédure de recueil d’urine se déroule toujours sous l’œil du contrôleur. En effet les années précédentes, les tricheries lors de ces contrôles étaient très fréquent, des coureurs se fixaient des poires dans le cuissard, avec de l’urine saine, et faisaient donc semblant d’uriner.
Intéressons nous maintenant aux peines et sanctions qu'encourent les coureurs dopés. Depuis quelques années, les révélations quant aux fraudeurs éclatent quelques mois ou années après le Tour de France en question. Le coureur contrôlé positif aux résultats d'un test anti-dopage, est déchu des récompenses qu'il a obtenu à l'issu de la course durant laquelle il avait triché. Il doit payer une amande qui varie en fonction de la gravité de la tricherie. Ensuite, il est suspendue pour une durer qui elle aussi varie en fonction du classement général final du coureur, du produit que celui a utilisé. On pense notamment à Amstrong, qui a été déchu de ces 7 titres de vainqueurs du Tour de France. Ou bien encore à Alberto Contador et tant d'autres...